Festival de l’Etrange : « Visa pour l’éternité »

Un manoir hanté par des morts trucidés, condamnés à errer aussi longtemps que leurs meurtres ne seront pas élucidés. Bien vivants, leurs assassins profitent de l’absence des disparus. Mais voilà que le monde des morts commence à se manifester de plus en plus intensément… en quête de leur Visa pour l’éternité.

Dans la grande tradition de l’humour noir anglais (Noblesse oblige, Le Noir te va si bien), cette pièce de Sylvie et Paul Lemay nous plonge dans l’atmosphère étrange d’une famille de grands bourgeois qui s’entretuent joyeusement. Mathilda, la mère de famille, a donné le ton en assassinant son époux et en l’enterrant sous le fumier du jardin. Mais ce qu’ignorent les meurtriers, c’est que leurs victimes errent parmi eux, fantômes avides d’une vengeance qui, seule, leur assurera ce fameux laissez-passer pour le repos éternel. Les spectateurs voient bien déambuler les morts autour des vivants, mais ces derniers ne sont aucunement conscients de la présence de leurs victimes qui commentent chacun de leurs faits et gestes avec hargne, d’où les multiples situations comiques. Nous-mêmes, spectateurs, ne pouvons nous empêcher de nous sentir complices de ces fantômes en quête de justice.

Les  élèves de troisième, seconde et première de l’atelier théâtre du LFC s’en sont donnés à cœur joie ce samedi 21 mai en jouant l’acte I de Visa pour l’éternité devant un public hilare.

Voici quelques extraits.

Festival de l’Etrange : « Charlie et la chocolaterie »

Dans une très subtile mise en scène, la troupe de Nathalie Gaoua, de l'atelier théâtre CM1/CM2, a joué la pièce" Charlie et la chocolaterie".

Les jeunes comédiens ont évolué dans les superbes décors d'Arturo Miro et devant la "machine à chocolat" dessinée par les petits artistes de la grande section de maternelle d'Emmanuelle Liard. Ces décors  servent à merveille le sujet de "Charlie et la chocolaterie", roman de l'anglais Roald Dahl bien connu des jeunes lecteurs. Les enfants ont révélé la "meilleure recette pour faire du théâtre" dans une parfaite adéquation avec le sujet du roman ici adapté pour la scène. Charlie, jeune garçon très pauvre, gagne comme d'autres enfants beaucoup moins "sages" que lui, le ticket d'or qui lui permet d'entrer avec son grand-père dans la merveilleuse chocolaterie de Willie Wonka, d'en découvrir l'incroyable univers, les innombrables douceurs et surtout d'y révéler sa nature profonde.

Voici quelques extraits.

Festival de l’Etrange : Les brigades du rire

C'est avec l'atelier théâtre des 6e et 5e que cette deuxième semaine de soirées théâtrales a débuté lundi 16 mai à 19 heures en salle polyvalente. Sous la houlette de Laurence Hegab-Cavelier et de Jean-Philippe Mailho  ," Les brigades du rire" nous attendaient de pied ferme pour nous présenter trois sketches de Jacques Prévert et Jean-Michel Ribes  : humour noir et grinçant qui décale la réalité et plonge le quotidien dans l'étrange et l'incongru. Un fils a coupé la tête de son père quasiment par inadvertance ? Qu'à cela ne tienne : la mère lui reproche quand même d'être en retard pour dîner, décapité ou pas ! Puis la rumeur citadine bat le pavé et, en randonnée de personnage en personnage, enfle tellement  qu'elle aboutit à un meurtre  alors qu'elle est née de la simple demande de connaître  l'heure !  Grâce au texte de Ribes, les jeunes comédiens ont dénoncé les dangers de la rumeur et dévoilé un goût particulier du genre humain : se raconter des histoires, dans tous les sens de l'expression et quoi qu'il en coûte. Amplifications, exagérations, ajouts et détournements peuvent conduire au pire. Enfin et pour jouer avec la langue française, la jeune troupe a pris les choses au pied de la lettre : si un fils fait "une tête de plus" que son père, c'est bien parce qu'il a un frère siamois !
 

Festival de l’Etrange : Le puits de la revenante

      O Kiko, revenante, ressort chaque nuit du puits où elle s’est jetée, folle de douleur, après que son fiancé a été spolié de ses biens et pendu à un arbre par les villageois envieux. Ceux-ci décident alors de condamner le puits pour retrouver leur sommeil perdu et mettre un terme à la malédiction, mais un voyageur de passage, qui s’avère être un grand maître zen, les en dissuade. « La haine jamais ne cesse par la haine, nous enseigne Bouddha », leur rappelle-t-il.

     Deux Magnifiques représentations grâce aux ateliers Danse et Théâtre  animés par Lilia Saula, Laurence Hegab-Cavalier et Radija Ibanay.

        Découvrez des extraits de la 2ème distribution du 17 mai 2011.

8 mars, Mardi Gras et Carnaval !

8 mars, c'est carnaval et Mardi-Gras ! Mais pourquoi cette fête tombe-t-elle toujours un mardi ? Et quel met délicieux déguste-t-on à cette occasion ? Céline et Farid mènent l'enquête !

Les CM1B en atelier théâtre avec Farida Rahouadj

Dans le cadre du projet "Femmes de Méditerranée" les élèves de Pascale Galzin ont lu, étudié et appris des poèmes d’Andrée Chédid dont "Les saisons du sang".

L’actrice Farida Rahouadj, de passage au Caire, a organisé un atelier théâtre pour les préparer à déclamer leurs poèmes à la radio.

Un joli moment que l’on vous fait partager pour terminer en beauté cette année scolaire avant de prendre congé de vous et de vous retrouver en septembre…

Théâtre au lycée

Après des années d’absence et d’attente, le théâtre est de retour au LFC ! Chaque mardi, une vingtaine d’élèves, principalement du second cycle, répètent sous la direction éclairée de M. Frédéric Dubois "Un air de famille", une oeuvre d’Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri. Tour à tour drôle, émouvante, grinçante et pathétique cette pièce permet aux acteurs d’incarner, en fonction de leurs inclinations ou de leur talent, un – voire plusieurs – membres de cette famille "exemplaire" …
Nous sommes allés les interviewer en pleine répétition et ensuite Loubna et César ont bien voulu répondre   aux questions de nos élèves à la radio.
Le journal francophone Le Progrès Egyptien s’est intéressé à cette troupe, vous pourrez retrouver l’ article en tapant :
www.progres.net.eg, édition du 9 mars 2007, page 4

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une partie de la troupe pose avec Frédéric Dubois