Festival de l’Etrange : Visa pour l’éternité, 1ère représentation

Un manoir hanté par des morts trucidés, condamnés à errer aussi longtemps que leurs meurtres ne seront pas élucidés. Bien vivants, leurs assassins profitent de l’absence des disparus. Mais voilà que le monde des morts commence à se manifester de plus en plus intensément… en quête de leur Visa pour l’éternité.

Dans la grande tradition de l’humour noir anglais (Noblesse oblige, Le Noir te va si bien), cette pièce de Sylvie et Paul Lemay nous plonge dans l’atmosphère étrange d’une famille de grands bourgeois qui s’entretuent joyeusement. Mathilda, la mère de famille, a donné le ton en assassinant son époux et en l’enterrant sous le fumier du jardin. Mais ce qu’ignorent les meurtriers, c’est que leurs victimes errent parmi eux, fantômes avides d’une vengeance qui, seule, leur assurera ce fameux laissez-passer pour le repos éternel. Les spectateurs voient bien déambuler les morts autour des vivants, mais ces derniers ne sont aucunement conscients de la présence de leurs victimes qui commentent chacun de leurs faits et gestes avec hargne, d’où les multiples situations comiques. Nous-mêmes, spectateurs, ne pouvons nous empêcher de nous sentir complices de ces fantômes en quête de justice.

Les élèves de troisième, seconde et première de l’atelier théâtre du LFC s’en sont donnés à cœur joie ce vendredi 20 mai en jouant l’acte I de Visa pour l’éternité devant un public hilare. Les deux représentations ont fait salle comble. Le rideau s’est fermé sous un tonnerre d’applaudissements qui couvraient presque le fameux « I will survive » de circonstance.

 

Festival de l’Etrange : « Visa pour l’éternité »

Un manoir hanté par des morts trucidés, condamnés à errer aussi longtemps que leurs meurtres ne seront pas élucidés. Bien vivants, leurs assassins profitent de l’absence des disparus. Mais voilà que le monde des morts commence à se manifester de plus en plus intensément… en quête de leur Visa pour l’éternité.

Dans la grande tradition de l’humour noir anglais (Noblesse oblige, Le Noir te va si bien), cette pièce de Sylvie et Paul Lemay nous plonge dans l’atmosphère étrange d’une famille de grands bourgeois qui s’entretuent joyeusement. Mathilda, la mère de famille, a donné le ton en assassinant son époux et en l’enterrant sous le fumier du jardin. Mais ce qu’ignorent les meurtriers, c’est que leurs victimes errent parmi eux, fantômes avides d’une vengeance qui, seule, leur assurera ce fameux laissez-passer pour le repos éternel. Les spectateurs voient bien déambuler les morts autour des vivants, mais ces derniers ne sont aucunement conscients de la présence de leurs victimes qui commentent chacun de leurs faits et gestes avec hargne, d’où les multiples situations comiques. Nous-mêmes, spectateurs, ne pouvons nous empêcher de nous sentir complices de ces fantômes en quête de justice.

Les  élèves de troisième, seconde et première de l’atelier théâtre du LFC s’en sont donnés à cœur joie ce samedi 21 mai en jouant l’acte I de Visa pour l’éternité devant un public hilare.

Voici quelques extraits.

Festival de l’Etrange : « Charlie et la chocolaterie »

Dans une très subtile mise en scène, la troupe de Nathalie Gaoua, de l'atelier théâtre CM1/CM2, a joué la pièce" Charlie et la chocolaterie".

Les jeunes comédiens ont évolué dans les superbes décors d'Arturo Miro et devant la "machine à chocolat" dessinée par les petits artistes de la grande section de maternelle d'Emmanuelle Liard. Ces décors  servent à merveille le sujet de "Charlie et la chocolaterie", roman de l'anglais Roald Dahl bien connu des jeunes lecteurs. Les enfants ont révélé la "meilleure recette pour faire du théâtre" dans une parfaite adéquation avec le sujet du roman ici adapté pour la scène. Charlie, jeune garçon très pauvre, gagne comme d'autres enfants beaucoup moins "sages" que lui, le ticket d'or qui lui permet d'entrer avec son grand-père dans la merveilleuse chocolaterie de Willie Wonka, d'en découvrir l'incroyable univers, les innombrables douceurs et surtout d'y révéler sa nature profonde.

Voici quelques extraits.

Festival de l’Etrange : « Bizz’Art » par Les jeux de Cairotes

Bizz'art présenté par Les jeux de Cairotes

Mise en scène Florence Vénérandi. Décors Sylvia Patrizi

 

« Les petits devant, les grands derrière, une fois dans la salle les moches au fond ! ». Le ton est donné : le spectacle commence avant l'ouverture des rideaux.

M Loyal, costume multicolore et chapeau déstructuré, et son assistante, coquelicot sur-vitaminé, accueillent un public déjà déstabilisé. La porte de l'étrange est franchie.

Festival de l’étrange : « Un diable, des fous et Maupassant »

 « Un diable, des fous et … Maupassant ». Face à une photo du grand Maupassant projetée en arrière-plan, le diable lui-même entra en scène. « Ce bon Guy de Maupassant m’a souvent envoyé mes meilleurs clients… » confia-t-il au public avant de s’éclipser pour laisser la place à quatre tableaux inspirés de quelques-unes des plus célèbres nouvelles fantastiques du maître réécrites pour la scène par Laurence Hegab-Cavelier. Un diaporama réalisé par les élèves de 3ème 5 sous l'égide de Laure Bacque-Cazenave défilait en arrière-plan, ajoutant au réalisme du spectacle.

Après « l’apparition » et « la lettre d’un fou », jouées en alternance par les personnages et un narrateur diabolique, le public put reconnaître l’effrayant récit « La main », dans lequel un aristocrate anglais meurt, peut-être étranglé par une main d’écorché qu’il conservait pourtant attachée au bout d’une chaîne. Enfin, la mise en scène du fameux « Horla » acheva de tétaniser les élèves qui y retrouvèrent sans doute quelques-unes de leurs angoisses éprouvées en d’autres circonstances face à ce texte étrange et désespéré. Le tableau final, sous la forme d’une danse macabre au cours de laquelle l’auteur lui-même disparut, fit passer quelques frissons dans la salle. Le rideau est retombé après cet étrange après-midi, mais certains acteurs auraient, selon la rumeur, disparu eux aussi…

Festival de l’Etrange : Les brigades du rire

C'est avec l'atelier théâtre des 6e et 5e que cette deuxième semaine de soirées théâtrales a débuté lundi 16 mai à 19 heures en salle polyvalente. Sous la houlette de Laurence Hegab-Cavelier et de Jean-Philippe Mailho  ," Les brigades du rire" nous attendaient de pied ferme pour nous présenter trois sketches de Jacques Prévert et Jean-Michel Ribes  : humour noir et grinçant qui décale la réalité et plonge le quotidien dans l'étrange et l'incongru. Un fils a coupé la tête de son père quasiment par inadvertance ? Qu'à cela ne tienne : la mère lui reproche quand même d'être en retard pour dîner, décapité ou pas ! Puis la rumeur citadine bat le pavé et, en randonnée de personnage en personnage, enfle tellement  qu'elle aboutit à un meurtre  alors qu'elle est née de la simple demande de connaître  l'heure !  Grâce au texte de Ribes, les jeunes comédiens ont dénoncé les dangers de la rumeur et dévoilé un goût particulier du genre humain : se raconter des histoires, dans tous les sens de l'expression et quoi qu'il en coûte. Amplifications, exagérations, ajouts et détournements peuvent conduire au pire. Enfin et pour jouer avec la langue française, la jeune troupe a pris les choses au pied de la lettre : si un fils fait "une tête de plus" que son père, c'est bien parce qu'il a un frère siamois !
 

Festival de l’Etrange : Poésies mises en scène

3 classes de CM2 Maadi encadrées par leurs enseignants ont mis en scène la poésie française sous forme de 4 tableaux illustrés par leurs propres dessins.

De Queneau à Maurice Carême en passant par d'autres poètes moins connus, les élèves ont joué sur les mots, rendus hommage à la nature, déjoué le "temps perdu" puis exploré la poésie "fantastique".

Festival de l’Etrange : rencontre avec les protagonistes d' »1 livre d’amende »

Après la représentation de la pièce "1 livre d'amende", les élèves de l'atelier radio ont voulu faire connaissance avec les acteurs et le metteur en scène  Mohamed Zanaty.

Un joli moment de sincérité…